Manifeste
L’hygiène dans le monde est, au quotidien, l’œuvre de personnel et de scientifiques engagés dans la lutte contre le risque infectieux. A tous les niveaux, et dans tous les secteurs, chaque jour, des femmes et des hommes nettoient et désinfectent : une chambre d’hôpital, un laboratoire, des bureaux, un bus de transport urbain, un avion, des sanitaires sur une aire d’autoroute… Ceci induit l’existence de trois éléments : en premier lieu un produit efficace pour éliminer la saleté et un autre pour éliminer les agents pathogènes ; en deuxième lieu, un matériel adapté pour que l’action de ces produits soit efficace ; et enfin, une formation adaptée pour le personnel qui permette de bien réaliser les opérations, et ce dans la durée. On perçoit rapidement que les deux premiers éléments sont aux mains de grands groupes industriels, qui diffusent sur le marché des produits aux vertus plus ou moins avérées, plus ou moins respectueux de l’environnement, et plus ou moins en phase avec une conception moderne de la question de l’hygiène. A l’autre bout du système, il y a homo sapiens qui, bien qu’animé de la meilleure des volontés, peut être soumis à divers aléas qui font que – et c’est une constante dans tout process incluant l’humain – il y aura une dérive dans la qualité de son action. Un produit sera manquant, le temps sera compté, un accessoire sera cassé, l’opérateur sera de mauvais poil… tout un tas de paramètres vont faire que, inéluctablement, la qualité va baisser. Un exemple : une étude conduite aux Etats-Unis (système médical privé de très haute performance) a montré que le taux de conformité du nettoyage/désinfection dans une vingtaine d’hôpitaux d’envergure était de…40% !!
Quelles conséquences ? Quelques millions de morts à l’échelle de la planète dus aux Infections Associées aux Soins, dont le traitement préalable au décès coûte des milliards. Les chiffres donnent le vertige. Et pourtant, les sociétés qui régissent ceci ne sont pas naines. Elles ont des moyens. Certes… Mais favorisent-elles la recherche dans le sens d’une amélioration globale de l’hygiène ? Assurément non. Elles sont très affairées à améliorer leurs produits. Elles n’ont pas le temps.
Et ailleurs qu’à l’hôpital ? Qui n’a pas été victime d’une gastro-entérite, infection d’origine bactérienne ou virale transmise par le contact manuel ? Qui n’a pas entendu que la production d’un médicament est arrêtée à cause de la présence d’une bactérie dans la chaine ? Ou bien qu’un fabricant de pizzas industrielles est obligé de rapatrier et de détruire des lots entiers à cause d’une contamination ?
Les coûts directs et induits du risque microbien sont colossaux. La récente pandémie de SARS-COV2 l’a tristement démontré.
Ne peut-on donc rien faire ?
Bien sûr que oui ! Pour ce qui est du risque aéroporté, nous savons que les masques sont extrêmement efficaces, de même que le renouvellement et la filtration de l’air, qui permet de disperser puis de capturer les agents pathogènes. L’efficacité de ces dispositifs est remarquable. Pourquoi ? Parce c’est automatique Dans un article publié en 1998, le Pr Bob Weinstein écrivait “Given the choice of improving technology or improving human behavior, technology is the better choice”. Ceci est parfaitement logique et pour une seule raison : l’humain est faillible par nature.
Dès lors, en ce qui concerne les surfaces touchées par les mains, la désinfection automatique est la voie de progrès. Le Pr Pierre Parneix, Président de la SF2H, considère d’ailleurs que les surfaces sont le sujet qui permettra « le prochain saut qualitatif en termes d’hygiène hospitalière ».
C’est dans cette direction que de nombreux industriels ont travaillé dès le début des années 2000, en intégrant des ions d’argent dans des revêtements et matières plastiques. Or cette technologie est absolument inadaptée à son usage pour les surfaces. En effet, ayant été développée pour les pansements, elle ne fonctionne que dans des conditions de chaleur et d’humidité élevées (plaie), après un long temps de contact (24h), et leur effet est une non prolifération des bactéries. Ceci n’est pas suffisant pour améliorer la sécurité sanitaire. Le cuivre massif a permis d’obtenir d’excellent résultats très documentés mais son coût très élevé n’en a pas fait un candidat adapté.
J’ai inventé MetalSkin en 2012 et j’ai depuis servi les intérêts de la qualité et de l’efficacité antimicrobienne, en prenant part à tous les travaux de normalisation sur le sujet ayant débouché sur la publication de la norme NF S90-700 et très récemment la norme ISO 7581. Il existe donc aujourd’hui des technologies – notamment MetalSkin - qui répondent au cahier des charges de cette norme ISO 7581, et qui permettent donc d’obtenir des résultats tangibles et pertinents in situ.
Malgré ces données, cette conformité à la norme, et un surcoût cohérent en regard de la nouvelle fonctionnalité apportée aux surfaces, la technologie MetalSkin se heurte encore à des barrières et réticences dont on imagine aisément qu’elles sont dressées par les lobbies de la chimie.
C’est un monde hégémonique, dominé par quelques acteurs, dont les moyens sont conséquents : financiers, lobbying, communication… Ils y dictent les règles, orientent les pratiques, financent des recherche… MetalSkin se heurte à ces barrières depuis une décennie.
Il m’a récemment été donné de m’intéresser aux actifs numériques et aux NFT, notamment pour sécuriser et certifier la supply chain de MetalSkin. Ceci m’a permis de construire une culture autour de ces nouvelles approches disruptives qui ont été théorisées par Satoshi Nakamoto dans le livre blanc écrit en octobre 2008 et définissant un système de paiement entre pairs.
L’ambition est dès le départ de casser l’hégémonie bancaire dans les échanges financiers entre individus avec un fondement simple : la cryptographie qui garantit l’inviolabilité de l’information, et la collectivité qui supprime de l’équation toute autorité régulatrice. Un système crypté et décentralisé, totalement libre et sécurisé.
Cette ambition, cette philosophie sous-jacente, a fait du Bitcoin ce qu’il est aujourd’hui : une monnaie. En une quinzaine d’année, cette idée a renversé la table du modèle bancaire !!
J’ai assez rapidement, suite à cela, imaginé disrupter avec un moyen similaire le milieu de l’hygiène. Seul, MetalSkin n’aura pas les ressources et le temps de s’imposer.
En revanche, en se structurant sur la blockchain, en créant un token dédié à son écosystème, pour faire triompher l’idée de l’utilisation des surfaces réellement antimicrobiennes dans le monde, MetalSkin a potentiellement un vrai levier pour briser les barrières auxquelles ils se heurte. Ce faisant, une double possibilité s’offre : d’une part pouvoir acquérir des licences de MetalSkin (brevets, marques, services…) sous forme de NFT ; et d’autre part pouvoir acquérir les tokens permettant de payer ces licences. Ces tokens, soutenant une économie réelle, bénéficient donc d’un sous-jacent extrêmement prometteur qui permet d’écarter le principal argument contre les crypto-monnaies, qui est précisément l’absence de sous- jacent. En d’autres termes, ce token aura une véritable utilité et l’expansion de MetalSkin aura un effet direct sur sa valeur.
Le CARE$ aura aussi l’ambition de devenir un des moyens de financement de la recherche et développement dans les domaines des surfaces antimicrobiennes et de leur impact sur l’hygiène. Le CARE$ sera l’outil vertueux d’un nouveau système, fondé sur la qualité et la protection des personnes ; mais également sur la transparence totale puisque toute la supply chain, toutes les études et toutes les mesures réalisées avec MetalSkin, seront validées et certifiées par la blockchain.
MetalSkin n’a rien à cacher sinon ses secrets industriels, comme toute entreprise industrielle innovante. Nous n’avons eu de cesse que de démontrer la pertinence de nos technologies.
Le temps est venu, face aux périls de l’antibiorésistance, face à une ère de pandémies qui s’approche, et face aux verrous qu’il est indispensable de faire sauter, d’initier un mouvement de fond, nourri par le nombre, structuré par la blockchain ; un mouvement engagé, ambitieux soutenant la noble ambition de protéger les personnes ; un mouvement qui a le potentiel de réaliser cette révolution indispensable : le CARE$.
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